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Charte du praticien

Nous adhérons pleinement à l'étique de ce texte qui précise les modalités générales de la relation entre les praticiens et leurs patients. Cette charte est étendu pour nous à la personne en général, aux clients et élèves que ce soit en séances individuelles ou en groupe, et aux personnes en processus thérapeutique en particulier ou en formation (ci-après nommé la Personne) et quel que soit le média de communication utilisé.
Ce texte est inspiré de la "Charte Mondiale du World Council for Psychotherapy" adapté et étendu à toutes les pratiques de santé, d'accompagnement et de bien‑être ci‑après nommées indifféremment processus thérapeutique ou thérapie.

Droit à la dignité et au respect
Quels que soient son état psychique et sa demande, la personne en général et celle en processus thérapeutique en particulier ou en formation a droit au respect, à la dignité et à l’intégrité de sa personne physique et mentale, sans discrimination d’aucune sorte.

Droit au libre choix
La Personne a le droit de choisir librement méthode et praticien·ne et de modifier ce choix si elle l’estime nécessaire.

Droit à l'information
La Personne a le droit de connaitre la ou les méthodes employées, ainsi que la qualification, la formation et l'affiliation professionnelle du praticien · de la praticienne.
Les informations fournies à la Personne concernant les conditions dans lesquelles se déroulent le traitement et la pratique doivent être exactes, objectives et reposer sur des faits.
Le·la praticien·ne de doit jamais faire état de publicité mensongère comme par exemple des promesses irréalistes de guérison qui ne soient pas validées par une méthode expérimentale reproductible, ou des références à de nombreuses approches thérapeutiques différentes ce qui laisserait supposer une formation plus étendue qu’elle ne l’est en réalité, la mention de formations entamées et non terminées.​​

Devoir de compétence professionnelle et perfectionnement
Le·la praticien·ne doit exercer sa profession de manière compétente et dans le respect de l’éthique.
Il·elle doit se tenir au courant des recherches et du développement scientifique de sa pratique.
Il·elle est conscient·e de son besoin permanent de perfectionnement professionnel et se donne les moyens d’élever le niveau de sa pratique tout au long de sa carrière en s'engageant dans une formation continue permanente.
Il·elle suit une supervision ou une thérapie individuelle régulière et permanente.
Il·elle est tenu de ne pratiquer que dans les domaines et avec les méthodes pour lesquels il·elle peut justifier de connaissances et d’une expérience suffisante.

Conditions de la thérapie
​Les conditions de la thérapie doivent être précisées avant tout engagement :
Les modalités (verbales, émotionnelles, corporelles…),
La durée et la fréquence des séances,
La durée présumée du traitement et ses conditions de prolongation ou d’arrêt,
Le cout financier (honoraires, prise en charge éventuelle, conditions d’assurance, règlement des séances manquées…).​

Cadre thérapeutique
Le·la praticien·ne n'a pas de finalité médicale impliquant un diagnostic, un pronostic, une prescription. Ses pratiques sont complémentaires dans le registre de l'accompagnement, de l'évolution personnelle et du bien‑être.
Il·elle adhère pleinement au principe de la concertation entre les intervenants du domaine médical et les praticiens pour le meilleur profit de leurs clients.
En cas de demandes de prescriptions médicales, ou pour tout cas pour lequel il·elle ne se sentirait pas compétent, le·la praticien·ne oriente son client vers un médecin généraliste ou spécialiste en mesure de répondre aux besoins du client.
Il·elle réfère au cadre adéquat tout cas pour lequel elle·il ne se sentirait pas compétent·e (en particulier les cas de thérapie lourde).

Droit à la confidentialité
Le·la praticien·ne fait preuve du secret professionnel absolu, concernant tout ce qui est amené à sa connaissance au cours de la pratique.
Cette confidentialité est une condition indispensable à la relation thérapeutique.
Cette confidentialité est limitée par les dispositions légales en vigueur.
Pour la France, les conditions du maintien et de la levée du secret professionnel sont régies par les articles 226-13 et 226-14 du code pénal.

Engagement déontologique du praticien
Le·la praticien·ne est tenu de respecter le code de déontologie de son organisme professionnel de référence si il en a un. Ce code doit pouvoir être fourni sur simple demande.
Il·elle s’engage à ne pas utiliser la confiance établie à des fins de manipulation politique, sectaire ou personnelle (dépendance émotionnelle, intérêts économiques, relations sexuelles…)
Il·elle fait preuve d'indépendance idéologique dans ces pratiques, méthodes, traitements ou techniques mises en œuvre en se détachant de ses croyances ou concepts existentiels, philosophiques, métaphysiques, ontologiques, idéologiques, religieux ou politiques et ne doit pas s'en faire le prosélyte auprès de ses patients, clients et élèves.

Droit applicable et juridiction compétente
En cas de réclamation ou de plainte, la personne en processus thérapeutique peut s’adresser à des organismes professionnels de recours ou à la Justice. Dans ce cas, le tribunal d'Albi est seul compétent pour l'Association.
 

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